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Loi AGEC et commande publique : comment la restauration collective peut s’adapter pour répondre aux nouveaux enjeux environnementaux ?

Kinder holen Essen am Büffet der Cafeteria in Kindergarten oder Grundschule
Table des matières

Notre expertise en audit

Imaginez un instant : chaque jour en France, ce sont plus de 10 millions de repas qui sont servis dans les cantines scolaires, les restaurants d’entreprise et les établissements de santé. C’est énorme, n’est-ce pas ? Et avec cette échelle viennent de grandes responsabilités environnementales.

C’est là qu’intervient la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), entrée en vigueur en 2020. Cette loi, c’est un peu comme un grand plan d’action pour rendre notre façon de consommer plus respectueuse de l’environnement. Elle touche particulièrement le secteur de la restauration collective, et pour cause : avec 3,5 milliards de repas servis chaque année, l’impact potentiel est considérable !

Pour vous donner une idée, c’est comme si on servait l’équivalent de la population française 52 fois par an. Et quand on parle d’argent public, ce n’est pas anodin : la commande publique représente plus de 200 milliards d’euros par an, soit environ 8% de notre PIB. C’est donc un levier puissant pour faire bouger les choses.

Les principaux enjeux de la loi AGEC pour la restauration collective

La guerre au gaspillage alimentaire

Parlons chiffres : savez-vous qu’en moyenne, chaque repas en restauration collective génère 130 grammes de déchets alimentaires ? Multiplié par le nombre de repas servis, cela représente un gaspillage colossal. La loi AGEC propose des solutions concrètes pour y remédier.

Première étape : peser pour mieux gérer Désormais, les restaurants collectifs doivent peser leurs déchets. C’est comme quand vous décidez de vous mettre au régime : la première chose à faire, c’est de vous peser pour savoir d’où vous partez ! Concrètement, cela signifie :

  • Installation de balances connectées en cuisine
  • Suivi quotidien des différents types de déchets (épluchures, restes d’assiettes, etc.)
  • Analyse des données pour identifier les points d’amélioration

Les plans anti-gaspi : du concret, pas du blabla La loi fixe un objectif ambitieux : réduire de moitié le gaspillage d’ici 2025. Pour y arriver, chaque établissement doit mettre en place un véritable plan d’action :

  • Formation du personnel aux bonnes pratiques
  • Adaptation des portions aux appétits réels
  • Meilleure gestion des stocks
  • Réutilisation intelligente des surplus

Astuce pratique : Certains restaurants collectifs ont mis en place un système de « petite faim/grande faim » qui permet aux convives de choisir leur portion. Résultat : jusqu’à 30% de déchets en moins !

Le don alimentaire : solidarité et anti-gaspi Pour les grandes structures (plus de 3000 repas/jour), le don des surplus devient obligatoire. C’est du gagnant-gagnant :

  • Les associations reçoivent des repas de qualité
  • Les restaurants réduisent leurs déchets
  • L’impact social est positif

L’économie circulaire : penser en cercle, pas en ligne droite

L’économie circulaire, c’est un peu comme dans la nature : rien ne se perd, tout se transforme ! La loi AGEC pousse les restaurants collectifs à adopter cette logique.

Les achats responsables : privilégier le réemploi D’ici 2025, 20% minimum des achats devront provenir de l’économie circulaire. Concrètement :

  • Équipements reconditionnés
  • Mobilier d’occasion remis à neuf
  • Contenants réutilisables

Chiffres parlants : Un lave-vaisselle reconditionné coûte 40% moins cher qu’un neuf et peut fonctionner encore 5 à 7 ans !

La révolution des emballages Fini le tout-jetable ! La loi prévoit une transition progressive :

  • 2022 : Plus de plastique pour la cuisson
  • 2025 : Plus de plastique pour le service
  • 2030 : Objectif zéro plastique

Impact environnemental : Le passage aux contenants en inox permet d’économiser 3,5 tonnes de plastique par an pour un restaurant servant 1000 repas/jour.

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La loi AGEC, c’est un peu comme un grand chantier de rénovation : au début, ça peut faire peur, mais une fois qu’on s’y met, on se rend compte que c’est non seulement nécessaire, mais aussi bénéfique pour tout le monde !

Les restaurants collectifs qui ont déjà sauté le pas en témoignent :

  • Moins de gaspillage = économies réalisées
  • Meilleure image auprès des convives
  • Personnel plus motivé et impliqué
  • Avantage concurrentiel sur les marchés publics

Alors, prêt à relever le défi ? Les outils et les accompagnements existent, et les résultats sont au rendez-vous. C’est le moment de transformer votre restaurant collectif en acteur du changement !

Rappel pratique : N’oubliez pas que de nombreuses aides financières et techniques sont disponibles. Ne restez pas seul face à ces changements, faites-vous accompagner !

Retrouvez-nous au Sirha Lyon 2025, du 23 au 27 janvier 2025, sur le Hall 2.2 Stand F122.