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Le label anti-gaspillage alimentaire : Un engagement pour une alimentation plus responsable

gestion des dechets en restauration collective
Table des matières

Notre expertise en audit

En 2023, l’État français a lancé une initiative majeure pour lutter contre le gaspillage alimentaire : le label anti-gaspillage alimentaire. Ce label vise à distinguer les acteurs de la chaîne agroalimentaire, y compris les professionnels de la restauration, qui s’engagent activement dans la réduction du gaspillage. Le gaspillage alimentaire est un problème majeur dans notre société, avec des conséquences environnementales, sociales et économiques importantes. En France, le gaspillage alimentaire représente environ 10 millions de tonnes de déchets par an. Le label anti-gaspillage alimentaire a pour objectif ambitieux de réduire ce chiffre de 50 % d’ici 2025. Découvrez pourquoi ce label est crucial pour votre établissement et comment l’obtenir.

Qu’est-ce que le label anti-gaspillage alimentaire ?

Le label anti-gaspillage alimentaire est une certification officielle créée par l’État français pour récompenser et encourager les efforts des acteurs de la chaîne alimentaire dans la lutte contre le gaspillage. Il s’inscrit dans l’objectif ambitieux de réduire le gaspillage alimentaire de 50 % d’ici 2025. Ce label se décline en trois niveaux d’engagement, symbolisés par des étoiles :

  • 1 étoile : Engagement initial
  • 2 étoiles : Engagement confirmé
  • 3 étoiles : Engagement exemplaire

Ces niveaux permettent de reconnaître et de valoriser les efforts des établissements à différents stades de leur engagement en faveur de la réduction du gaspillage alimentaire.

Pourquoi obtenir le label anti-gaspillage alimentaire ?

L’obtention de ce label présente de nombreux avantages pour votre établissement :

  1. Reconnaissance officielle : Valorisez vos efforts en matière de lutte contre le gaspillage auprès de vos clients et partenaires. Le label est un gage de qualité et d’engagement en faveur d’une alimentation plus durable.
  2. Avantage concurrentiel : Différenciez-vous de la concurrence en affichant votre engagement écologique. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales et préfèrent les établissements engagés.
  3. Économies financières : Optimisez votre gestion des stocks et réduisez vos coûts liés aux déchets. En réduisant le gaspillage alimentaire, les établissements peuvent réaliser des économies sur les coûts d’achat et de gestion des déchets.
  4. Conformité réglementaire : Anticipez les futures réglementations en matière de lutte contre le gaspillage. Certaines réglementations imposent des mesures de réduction du gaspillage alimentaire. Obtenir un label peut aider à se conformer à ces exigences.
  5. Motivation des équipes : Fédérez vos collaborateurs autour d’un projet porteur de sens. Un engagement en faveur de la réduction du gaspillage alimentaire peut renforcer la cohésion et la motivation des équipes.
  6. Accès à des aides : Bénéficiez d’aides financières et d’accompagnements spécifiques pour vos actions anti-gaspillage. Les entreprises labellisées peuvent recevoir des subventions et des accompagnements pour mettre en place des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire.
  7. Contribution environnementale : Participez activement à la réduction de l’empreinte carbone du secteur de la restauration. En promouvant une gestion plus responsable des ressources alimentaires, le label anti-gaspillage alimentaire participe à la transition vers une alimentation plus durable et respectueuse de l’environnement.

Les critères d’évaluation du label anti-gaspillage alimentaire

Le label évalue les établissements sur plusieurs aspects couvrant l’ensemble de la chaîne alimentaire :

Production

  • Pratiques culturales : Mise en place de pratiques culturales permettant de réduire les pertes à la récolte. Par exemple, l’utilisation de techniques de récolte plus efficaces et de variétés plus résistantes aux maladies et aux ravageurs.
  • Utilisation de variétés résistantes : Sélection de variétés de cultures plus résistantes aux maladies et aux ravageurs pour minimiser les pertes.

Transformation

  • Optimisation des processus de production : Amélioration des processus de production pour réduire les déchets alimentaires. Cela peut inclure l’utilisation de technologies avancées et l’optimisation des chaînes de production.
  • Valorisation des co-produits et des sous-produits : Réutilisation des co-produits et des sous-produits dans de nouveaux produits alimentaires ou dans d’autres industries.

Distribution

  • Gestion efficace des stocks : Mise en place de politiques de gestion des stocks efficaces pour éviter les surplus et les invendus. Cela peut inclure l’utilisation de systèmes de gestion des stocks avancés.
  • Dons des invendus : Don des invendus aux associations caritatives pour réduire le gaspillage alimentaire et aider les personnes dans le besoin.

Restauration

  • Menus anti-gaspi : Proposition de menus anti-gaspillage qui utilisent des ingrédients locaux et de saison pour minimiser les déchets.
  • Sensibilisation des clients : Sensibilisation des clients aux enjeux du gaspillage alimentaire et encouragement à adopter des pratiques plus responsables.
  • Valorisation des restes : Utilisation créative des restes alimentaires dans de nouveaux plats ou dans des initiatives de redistribution.

Consommation

  • Bonnes pratiques de conservation : Adoption de bonnes pratiques de conservation des aliments à la maison pour éviter les pertes.
  • Planification des repas : Planification des repas pour éviter les achats excessifs et minimiser les déchets alimentaires.
  • Utilisation créative des restes : Réutilisation des restes alimentaires dans de nouveaux plats ou dans des initiatives de redistribution.

Mesure et suivi

  • Outils de quantification des déchets : Utilisation d’outils pour quantifier les déchets alimentaires et suivre les progrès réalisés.
  • Analyse régulière des données : Analyse régulière des données de gaspillage pour identifier les points d’amélioration et ajuster les pratiques en conséquence.

Formation du personnel

  • Sensibilisation aux enjeux du gaspillage : Formation du personnel aux enjeux du gaspillage alimentaire et aux bonnes pratiques pour le réduire.
  • Formation aux techniques anti-gaspi : Apprentissage des techniques spécifiques pour réduire le gaspillage alimentaire, telles que la gestion des stocks et la valorisation des restes.

Innovation

  • Mise en place de solutions créatives : Développement de solutions innovantes pour réduire le gaspillage alimentaire, telles que l’utilisation de nouvelles technologies ou la création de nouveaux produits alimentaires.

Comment obtenir le label anti-gaspillage alimentaire ?

Voici les étapes à suivre pour obtenir cette certification :

  1. Autoévaluation : Réalisez un diagnostic initial de vos pratiques actuelles. Cela inclut l’évaluation de vos processus de production, de gestion des stocks, de distribution et de restauration. L’autoévaluation est une étape cruciale pour identifier les points forts et les points à améliorer dans votre établissement.
  2. Préparation du dossier : Rassemblez les documents nécessaires démontrant votre engagement. Cela peut inclure des rapports de gestion des stocks, des plans de formation du personnel et des initiatives de valorisation des restes. Assurez-vous que votre dossier est complet et bien documenté.
  3. Dépôt de candidature : Soumettez votre dossier à un organisme certificateur agréé par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Assurez-vous que votre dossier est complet et bien documenté.
  4. Audit : L’organisme évalue votre dossier et effectue un audit sur site pour vérifier la conformité aux critères. L’audit inclut des inspections des installations, des entretiens avec le personnel et des vérifications des documents. Cette étape est essentielle pour s’assurer que les pratiques mises en place sont conformes aux exigences du label.
  5. Obtention du label : Si votre dossier est conforme, l’organisme vous délivre le label. Le label est une reconnaissance officielle de vos efforts en matière de réduction du gaspillage alimentaire.
  6. Suivi : Le label est valable trois ans, avec un audit annuel pour vérifier le maintien des engagements. Les audits de suivi permettent de s’assurer que les pratiques mises en place sont maintenues et améliorées.

Bonnes pratiques pour réussir votre labellisation

Pour maximiser vos chances d’obtenir le label, voici quelques bonnes pratiques à mettre en œuvre :

  1. Impliquez toute l’équipe : Sensibilisez et formez l’ensemble de votre personnel aux enjeux du gaspillage. La réduction du gaspillage alimentaire est un effort collectif qui nécessite l’engagement de tous les membres de l’équipe. Organisez des sessions de formation et des ateliers pour sensibiliser votre personnel aux bonnes pratiques.
  2. Optimisez vos menus : Proposez des portions adaptées et des alternatives pour les petits appétits. Des menus bien pensés peuvent réduire considérablement les déchets alimentaires. Utilisez des ingrédients locaux et de saison pour minimiser les déchets.
  3. Améliorez votre gestion des stocks : Utilisez des outils de suivi précis et respectez la règle du « premier entré, premier sorti ». Une gestion efficace des stocks permet de minimiser les pertes et les invendus. Mettez en place des systèmes de gestion des stocks avancés pour suivre les niveaux de stock et éviter les surplus.
  4. Valorisez les invendus : Transformez les surplus en nouveaux plats ou proposez-les à prix réduit. La valorisation des invendus est une pratique essentielle pour réduire le gaspillage alimentaire. Collaborez avec des associations caritatives pour redistribuer les invendus.
  5. Impliquez vos clients : Communiquez sur votre démarche et proposez des doggy bags. Les clients peuvent jouer un rôle clé dans la réduction du gaspillage alimentaire en adoptant des pratiques responsables. Sensibilisez vos clients aux enjeux du gaspillage alimentaire et encouragez-les à emporter leurs restes.
  6. Mesurez vos progrès : Mettez en place des indicateurs de suivi du gaspillage et analysez-les régulièrement. La mesure et le suivi des progrès permettent d’identifier les points d’amélioration et d’ajuster les pratiques en conséquence. Utilisez des outils de quantification des déchets pour suivre les progrès réalisés.
  7. Innovez : Cherchez constamment de nouvelles solutions pour réduire le gaspillage. L’innovation est essentielle pour améliorer continuellement les pratiques de réduction du gaspillage alimentaire. Développez des solutions créatives pour valoriser les restes et les surplus alimentaires.

Une opportunité unique pour votre établissement

Le label anti-gaspillage alimentaire représente une opportunité unique pour votre établissement de s’engager concrètement dans la lutte contre le gaspillage et de contribuer à l’objectif national de réduction de 50 % d’ici 2025. En obtenant ce label, vous pouvez améliorer votre image de marque, attirer une nouvelle clientèle, réaliser des économies financières et contribuer à la préservation de notre planète.

Prêt à relever le défi ? VICI-Restauration vous accompagne dans toutes les étapes de votre démarche de labellisation. Nos experts vous proposent des audits et des formations sur mesure pour vous aider à mettre en place des actions efficaces de réduction du gaspillage. Contactez-nous dès aujourd’hui pour un diagnostic personnalisé et des conseils d’experts. Ensemble, faisons de votre établissement un modèle de restauration responsable et durable !

FAQ sur le label anti-gaspillage alimentaire

  1. Combien coûte l’obtention du label ?
  • Les coûts varient selon la taille de l’établissement. Contactez un organisme certificateur agréé pour obtenir un devis personnalisé. Les coûts peuvent inclure les frais de dossier, les frais d’audit et les frais de certification.
  1. Le label est-il accessible aux petits établissements ?
  • Oui, le label est conçu pour s’adapter à tous les types d’établissements, quelle que soit leur taille. Les petits établissements peuvent également bénéficier de cette certification en mettant en place des pratiques adaptées à leur échelle. Les critères d’évaluation sont flexibles et prennent en compte les capacités et les ressources des petits établissements.
  1. Peut-on passer d’un niveau à l’autre ?
  • Oui, vous pouvez progresser dans les niveaux du label (1, 2 ou 3 étoiles) lors des audits de renouvellement. Les établissements peuvent améliorer leurs pratiques et démontrer un engagement accru pour obtenir un niveau supérieur. Les audits de renouvellement permettent d’évaluer les progrès réalisés et d’ajuster les niveaux d’engagement en conséquence.

Retrouvez-nous au Sirha Lyon 2025, du 23 au 27 janvier 2025, sur le Hall 2.2 Stand F122.