En quelques décennies, les pâtes alimentaires ont pris une place importante dans de notre alimentation. Faciles et rapides à préparer, elles s’accommodent à toutes les sauces pour le plus grand plaisir de tous.
Depuis quelques années, le marché des pâtes sèches propose peu de nouveautés, alors que celui des pâtes fraîches, qu’elles soient surgelées, où bien conditionnées sous vide ou sous atmosphère modifiée, est en revanche en plein essor. C’est notamment le cas des pâtes farcies, pour lesquelles les industriels ne cessent d’innover au niveau des préparations, et où l’on se retrouve bien loin de la qualité du ravioli en boîte des années 80. Il est vrai que l’actuelle tendance au végétarisme et les nombreuses crises alimentaires, liées entre autres à l’utilisation de certaines viandes, offrent de
véritables possibilités de développement. Sans surprise, avec une consommation longtemps estimée à 26 kg par habitant et par an, les italiens restent de loin les plus importants consommateurs de pâtes au monde. Une légère baisse a toutefois été enregistrée depuis deux ans (25 kg en 2015 et 23,5 kg en 2016). En France, la consommation reste stable et se situe aux alentours de 8 kg par habitant et par an. La production française de pâtes alimentaires, qui oscille entre 230 000 et 250 000 tonnes en fonction des années, et dont 16 % sont destinés à l’exportation, ne suffit pas à couvrir les 500 000 tonnes dont notre pays a besoin. Ainsi environ 60 % des pâtes alimentaires que nous consommons sont importés notamment en provenance d’Italie, qui demeure le principal pays producteur mondial.