Rares sont les régions de France qui ne possèdent pas leur propre spécialité de charcuterie. Le plus souvent réalisées avec du porc, elles peuvent également être à base de volaille, de veau, de gibier…
Avec 31 % des volumes d’achats (soit environ 712 000 tonnes), la charcuterie1 se classe en 2nde position des ventes de produits carnés, juste derrière les viandes de boucheries qui représentent 39 % de celles-ci. Si le jambon cuit demeure la charcuterie préférée des français (29 % des volumes d’achats du segment charcuterie), d’autres gagnent également en popularité. C’est le cas notamment des rillettes dont les achats par les ménages se sont élevés à 20 828 tonnes en 2014 (soit une évolution de 1,4 %). A noter aussi que leur consommation reste beaucoup plus marquée dans l’ouest et le centre-ouest de la France. A l’inverse, la consommation de certains produits dits de « terroir » comme les andouillettes ou le boudin, accusent un léger recul. Côté saucisserie fraîche (hors merguez), au cours de l’année 2014, les quantités achetées par les ménages ont été estimées à environ 48 130 tonnes (+ 4,9 %). Là encore, peut-être en raison du succès grandissant de la cuisson au barbecue, on constate que ces dernières sont beaucoup plus consommées dans la moitié sud de la France et que les ventes sont plus importantes entre mai et septembre.
Attention toutefois, les produits de charcuterie étant dans leur ensemble riches en matières grasses et en sel, ils doivent être consommés avec modération et intégrés au sein d’une alimentation variée et équilibrée.
Consommation des produits carnés en 2014, données et bilans août 2015, FranceAgrimer.
1Hors saucisses fraîches à cuire qui sont comptabilisées dans les élaborés de viandes de boucherie.