Les allergènes alimentaires perturbent la vie de nombreuses personnes, et sont souvent source d’angoisse pour les cuisiniers. Comprendre leur mécanisme d’action, savoir les repérer, trouver un produit de substitution, sont autant d’éléments qui vous permettront d’aborder plus sereinement ce problème de santé public.
S’il est recommandé de diversifier son alimentation afin que celle-ci soit équilibrée et puisse-nous apporter tous les nutriments dont notre organisme a besoin, la présence de substances dites « allergisantes » entraine parfois l’éviction d’un aliment, comme par exemple les arachides, voire la suppression totale d’un groupe d’aliments tel que les produits laitiers. En effet, l’ingestion d’allergènes via l’alimentation, peut occasionner chez certaines personnes des troubles plus ou moins graves (urticaires, problèmes digestifs, choc anaphylactique…). Si les allergènes présents dans un produit sont depuis longtemps notés sur les paquets d’emballage, conformément au décret n° 2015-447 leur indication est aussi devenue obligatoire depuis le 1er juillet 2015 pour les préparations présentées sans emballages, dans un restaurant ou sur une ligne de self par exemple. Actuellement, 14 allergènes sont concernés par cette réglementation : arachide, céleri, crustacé, fruit à coques, gluten, lait, lupin, mollusque, moutarde, œuf, poisson, sésame, soja, sulfite. Toutefois, si les allergies alimentaires semblent être en augmentation constante, inutile de vous précipiter sur tous les régimes en vogue. En cas de doute, parlez-en d’abord à votre médecin traitant, qui vous fera effectuer des tests si nécessaire. N’oubliez pas qu’un régime d’exclusion, sans raison valable, entraîne des privations inutiles et peut être à l’origine de carences nutritionnelles.