CCTP Mode d'emploi - Le Japon

Le Japon

Réputée comme l’une des plus fines et saines au monde, la cuisine japonaise a aujourd’hui le vent en poupe dans les pays occidentaux, comme en témoigne l’ouverture de nombreuses enseignes de restaurants japonais.

En Occident, notre vision de la cuisine japonaise se résume souvent aux seules préparations que sont les sushis. S’il est vrai que ces derniers sont l’un des fleurons de la gastronomie nippone, ils ne sont pourtant consommés que très occasionnellement au Japon. La cuisine japonaise se base avant tout sur l’utilisation de produits sains et peu transformés. Ainsi, le riz qui assure l’apport en glucides et favorise la satiété, est un plat incontournable. L’apport en protéines est couvert par une consommation régulière en poissons et petits crustacés ou mollusques, pauvres en graisses saturées, mais riche en oméga 3, consommés crus ou juste revenus au wok pour ne pas dénaturer la chair. La viande est quant à elle assez rare. On retrouve également beaucoup de légumes dans la cuisine japonaise, ainsi que des fruits, des herbes aromatiques, des épices, mais également des algues riches en minéraux, tels que l’iode et le magnésium. Notons par ailleurs que peu de mets sucrés sont proposés et que l’utilisation de la chapelure panko pour les fritures limitent grandement l’absorption des graisses lors de la cuisson.

Sélection du mois

Pousses de haricots mungo

Les pousses de haricots mungo agrémentent aussi bien les salades que les poêlées de légumes. Elles entrent dans la composition de certaines recettes de nems.

Chapelure panko

La chapelure japonaise permet la réalisation d’une panure légère, très croustillante et non grasse. Elle se marie aussi bien avec les crustacés que les viandes ou les légumes.

Gingembre moulu

Le gingembre est un incontournable de la cuisine asiatique et orientale. Il donne une note épicée et chaude à vos préparations, de l’entrée jusqu’au dessert.

Zoom

Situé dans l’Océan Pacifique, le Japon est un état insulaire dont la superficie est presque deux fois plus petite que la France, mais dont la capitale Tokyo, qui est la 2ème ville la plus peuplée au monde après Hong Kong, est vingt fois plus grande que Paris. Cet archipel volcanique est en partie couvert aux deux tiers par des zones de montagnes et de forêts, ne laissant finalement que peu de place pour les zones agricoles : seulement 12,6 % du territoire. Si ces surfaces permettent la production de 96 % du riz et de 83 % des légumes destinée à la population, elles sont néanmoins largement insuffisantes pour bons nombres d’autres produits (fruits, viande de bœuf, maïs, blé…) ou le taux d’autosuffisance pour le pays se situe en dessous des 50 %. D’autre part, bien que la configuration géographique du pays, qui est respectivement bordé au nord, à l’ouest et au sud par les mers d’Okhotsk, du Japon et de Chine orientale et à l’est par l’océan Pacifique, fait que les ressources halieutiques sont importantes et permettent au Japon d’être le 6ème pays le plus important en volume de capture (4,5 millions de tonnes), les quantités pêchées ne suffisent toutefois pas à couvrir les besoins de la population. Ainsi, les faibles taux d’autosuffisance alimentaire enregistrés font qu’aujourd’hui le Japon est le plus gros importateur mondial dans ce domaine. Les produits d’origine animale (poissons et viandes confondus) représentent d’ailleurs 50 % du total de ces importations. Depuis quelques années, le pays essaye néanmoins d’augmenter ce taux d’autosuffisance avec notamment le développement de fermes verticales. Toutefois, le Japon n’en demeure pas moins un état puissant, puisque malgré sa petite taille il est le 3ème pays le plus riche au monde, se classant ainsi derrière les États-Unis et la Chine.